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Note de tête : Citron, Bergamote, Lavande, Fraise

Note de cœur : Armoise, Petitgrain, Sauge sclarée, Patchouli

Note de fond : Vétiver, Bois de cèdre, Bois de santal, Ambre, Oud

—————————

Quel cirque de lumières qu’est la vie !

Des lumières qui me forcent à fermer les yeux.

Trop fortes.

Si je ferme les yeux,

une ombre de sourires,

un frisson qui aspire le cœur.

Quelle vie distraite,

quelle peinture de solitudes blanches !

Quel masque de larmes et d’odeurs amusantes !

Nous sommes des pupilles qui rient sans chaleur,

fixes, immuables.

Douleur.

Toi, la peur de l’inconnaissable

derrière un geste ami,

Toi, tu crains de ne pas pouvoir lire

la danse d’un visage ancien.

Mélancolie du temps et de l’histoire.

Danse, plaisante, trompe.

Rire ami, note dissonante,

écho lointain de la boue et des entrailles.

Ferme les yeux, car dans l’obscurité tu vois,

car les pensées se font plus fermées et plus profondes,

Et revient ce visage qui déforme le mien,

Souvenir.

Tout n’est pas ce qu’il semble être.

Ferme les yeux maintenant,

masque inquiétant,

âme perdue,

qui dévore la paix au lieu de la chercher,

cœur qui tressaille, homme égaré,

qui désire le courage de tourner en rond autour de lui-même.

Tout n’est pas ce qu’il semble être.

La peur des clowns, aussi appelée coulrophobie, est une phobie relativement courante et souvent mal comprise.

Cette peur peut se manifester à divers degrés d’intensité, allant d’un léger malaise à une terreur paralysante, et l’on pense qu’elle a des racines profondes dans la psyché humaine.

La figure du clown est historiquement associée au divertissement et à l’amusement, remontant aux bouffons médiévaux et aux arlequins de la commedia dell’arte. Cependant, l’aspect grotesque du clown, avec son maquillage exagéré qui déforme les traits du visage, peut créer un sentiment d’ambiguïté et d’incertitude. Cette distorsion peut amener les gens à percevoir les clowns comme des figures inquiétantes, car leur apparence ne correspond pas aux comportements humains habituels.

La psychologie suggère que la peur des clowns pourrait provenir de la difficulté à lire les véritables émotions derrière le maquillage lourd. Notre prédisposition naturelle est de lire les expressions faciales pour comprendre les intentions de l’autre. Lorsque cette capacité est compromise, comme c’est le cas avec les clowns, cela peut générer de l’anxiété et de la peur. Le comportement souvent imprévisible des clowns peut également contribuer à ce sentiment d’inconfort.

La culture populaire a amplifié la peur de ces figures à travers des représentations négatives et effrayantes. Un exemple emblématique est le personnage de Pennywise, le clown maléfique du roman Ça de Stephen King, qui a terrifié des générations de lecteurs et de spectateurs, et qui a inspiré la treizième fragrance de la collection UNUM.

La coulrophobie, aujourd’hui développée aussi en parfum avec Filippo Sorcinelli, est une sorte de conclusion d’une recherche sur le sens profond de la peur, commencée avec la fragrance “but not today” en 2018 et poursuivie l’année dernière avec “né il giorno, né l’ora”. Elle peut avoir un impact significatif sur la vie quotidienne des personnes qui en souffrent. Des situations courantes, telles que des fêtes d’anniversaire pour enfants ou des événements de cirque, peuvent devenir sources de stress et d’anxiété. Dans les cas extrêmes, la simple vue d’une image d’un clown peut déclencher une réaction de panique.

L’ambiguïté, en effet, est la lagune des pensées, les mouvements maladroits entachés d’art projettent nos angoisses, amincissent le visage et décrivent la méchanceté.

Mais l’Art authentique agit sur la méchanceté apparente comme il agit sur l’âme. Lui seul produit ce court-circuit capable d’annuler ce qui induit à la négativité de la méchanceté. L’Art décrit mais ne limite pas, et n’aime pas exaspérer la négativité. Il la décrit, car l’exposer permet à la matière de la Beauté de prendre le dessus même dans des situations négatives.

Certaines personnes ont besoin d’être méchantes, mais seul l’autre peut circonscrire leur limite sur le chemin de la solitude.

Et alors seulement, le cœur de la méchanceté deviendra construction sociale.

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  • Quel cirque de lumières qu’est la vie !

    Des lumières qui me forcent à fermer les yeux.

    Trop fortes.

    Si je ferme les yeux,

    une ombre de sourires,

    un frisson qui aspire le cœur.

    Quelle vie distraite,

    quelle peinture de solitudes blanches !

    Quel masque de larmes et d’odeurs amusantes !

    Nous sommes des pupilles qui rient sans chaleur,

    fixes, immuables.

    Douleur.

    Toi, la peur de l’inconnaissable

    derrière un geste ami,

    Toi, tu crains de ne pas pouvoir lire

    la danse d’un visage ancien.

    Mélancolie du tem

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